25.3.08

Quand les gauchistes jouent à se faire peur...

Voici ce que ça peut donner : Mort de la Sécu: un roman mène l'enquête.

Etrangement, ils ne se préoccupent pas de la faillite inéluctable de ce système d'esclavagisme social appelé "Sécurité sociale". Comme leurs amis politiciens de droite et de gauche, ils ont la solution à tout : faire payer les riches ceux qui ne sont pas encore pauvres et assistés.

Chut, ne leur dites pas que le monopole est "tombé" en droit, qu'il tombe chaque jour à mesure que certains quittent le Titanic de la sinistre SS et qu'il tombera inévitablement comme est tombée l'URSS.

Ne leur dites pas non plus que les assurances françaises sont contre l'ouverture à la concurrence, le pouvoir leur ayant réservé de fructueux segments de la protection sociale monopolistique franchouillarde. La concurrence signifierait pour elles l'arrivée de sociétés européennes bien plus compétitives et aguerries qu'elles-mêmes.

N'essayez pas de leur expliquer que la sinistre SS ce n'est pas de la solidarité, mais de la prédation sociale, qui s'effectue justement aux dépens des plus pauvres. Il faudrait déjà leur apprendre à lire une feuille de paie - c'est pas gagné d'avance !

Cherchez encore moins à leur expliquer que la concurrence bénéficie toujours à tout le monde. Comme l'entreprise privée, le profit, le capitalisme, pour eux c'est le Mal, ils ne vous écouteront pas. Mieux vaut être plumé à 100% au nom d'une fiction appelée "solidarité" que de consacrer moitié moins à s'assurer auprès de diaboliques assurances privées. Mieux vaut subir l'arbitraire étatique en matière de "cotisations" et de "prestations" (les RIRES chers à Georges Lane) que de se fier à un contrat qui énonce noir sur blanc les règles du jeu.

Courage, camarades ! Votre cauchemar actuel risque d'être bien peu de chose au regard de ce que l'avenir, les politiciens et l'étatisme vous réservent dans ce pays.

7 commentaires:

EiriaTem a dit...

Malheureusement si vous lisez les commentaires qui suivent l'article, vous comprendrez que rien ne changera dans ce pays et la sécu (à laquelle on tient cette prodigieuse invention du génie Français) à de beaux jours devant elle ................

sam a dit...

@EiriaTem

La faillite de la secu etait deja programmee depuis sa creation.

La secu ne sombre pas a cause des abus de certains citoyens irresponsables, elle provoque ces abus a cause de son propre vice de conception.

Le vice interne de la secu provient du deplacement de la responsabilite, et il provoquera sa chute a plus ou moins breve echeance! mais cette fin est inevitable.

Le mur de berlin ne s'est pas effondre sous la pression des citoyens de l'ouest qui voulaient passer a l'est ... le mur est tombe sous la pression de ceux qu'il etait suppose empecher de s'enfuir.

De la meme maniere, la secu et l'ensemble du "systeme social" francais s'effondrera. Les commentaires de quelques anes sur rue89 pourront bien profferer que cela est impossible, ils n'empecheront pas l'ineluctable.

Il n'y a que deux facon maintenir en esclavage un peuple qui aspire a la liberte: l'abrutir ou le reprimer dans le sang. La france a choisis le premier moyen, la chine semble ces jours ci avoir choisi le second. L'URSS avait choisit les deux moyens a la fois ... et elle s'est quand meme effondree

sam

BLOmiG a dit...

salut,
merci pour ce billet.
@ sam & Laure : je ne sais pas s'il faut forcément rentre dans tous ces grands mots "vice interne", "prédation", "sinistre", etc... pour faire la pédagogie de votre propos.
Le simple fait de réclamer l'application de l'ouverture à la concurrence me parait suffisant : le jeu de la concurrence fera forcément naitre des solutions plus adaptées, et plus justes. Pour cela, il faut effectivement que l'Etat, qui détient le monopole de la contrainte et qui vérouille donc la situation, évolue et sorte de ce discours "unique" sur la soi-disant "solidarité".
à bientôt, et merci pour cet article !

sam a dit...

1850

[...] J'ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuel, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes [...] Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense [...]

Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes. Le jour où tous les citoyens diraient : « Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d'ouvrages », il serait à craindre [...] que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque [...] fait la vraie moralité de l'institution. C'est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité [...]

Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. [...]

Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu'il s'attribuera. Son premier soin sera de s'emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser ; et pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable [...] Ensuite, sous prétexte d'unité, de solidarité (que sais-je ?), il s'avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise à un règlement uniforme.

Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l'institution quand sa caisse sera alimentée par l'impôt ; quand nul, si ce n'est quelque bureaucrate, n'aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?

Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre ; mais, ne pouvant plus compter sur l'action privée, il faudra bien qu'il y substitue l'action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours [...]

[...] Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société. Ils n'admettront pas pour elle l'impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors, on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.

sam a dit...

Que dire apres cela?

" On verra des formalités sans nombre s'interposer entre le besoin et le secours " N'est-ce pas la situation actuelle lorsque le citoyen dans le besoin se voit repondre par la CAF que "vos prestations sont calculees en fonction de vos revenus de l'annee precedente?

"Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu'ils administrent, qu'ils alimentent et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s'accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d'un fond limité, préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la Société" Aujourd'hui dans les manifs cela est travesti pas un mot "solidarite"

"L'État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l'opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion."
Chose etrange ... Voila qui ressemble beaucoup a la situation de la Fraonce depuis les dernieres municiales (et meme depuis longtemps)

Faut-il en rajouter?
Comment se fait-il que notre modele francais(que le monde entier nous envie) se sente oblige de nous enfermer, de nous lier a un boulet, de nous empecher de fuir?

Pourquoi ne pas laisser les citoyens choisir? Pourquoi avoir peur de leur choix alors que nous avons le meilleurs modele?

Si notre "modele" est le meilleur, pourquoi en partirions nous? et alors, pourquoi nous empecher d'en partir?

sam

Grobil a dit...

C'est stupéfiant de justesse cette prédiction. Tout, absolument tout se passe comme il l'a prophétisé. On a peine à croire qu'un esprit ait été aussi clairvoyant, avec un bon siècle d'avance. Penser qu'on est gouverné par des incompétents qui sont bien incapables de prévoir à 6 mois près ...

CHEMSI a dit...

Non ériatem, il faut être optimiste.le mur sécu est lézardé. Ceux qui commentent sur rue89 en général profitent du système.Les gouvernats sont maintenant largement au courant de la fin du monopole sécu et savent qu'ils devront prendre leurs responsabilités en cas de mensonges.
Le niveau de prélèvement a atteind son max, l'endettement aussi...il reste à ceux qui en profite à dépecer la Bêêêête.
Il suffit de qq bonne volonté de qq résistants supplémentaires pour se libérer définitivement de ce système, de cette ruine!